Le banc de l'OL, Savanier, Ben Yedder - Minamino, arbitrage... Les tops et flops de la 32e journée journée de Ligue 1 - Eurosport (2024)

• L'incroyable banc lyonnais

La liste était pourtant déjà longue. Saïd Benrahma contre Metz (1-2). Rayan Cherki contre Toulouse (2-3). Malik Fofana et Gift Orban contre Nantes (1-3). Encore Fofana contre Monaco (3-2). Les remplaçants lyonnais avaient déjà prouvé leur capacité à faire basculer le sort en faveur de l'OL. La confirmation n'en a été que plus éclatante à Lille. Sortis du banc, Fofana, toujours lui, et Mama Baldé ont marqué et permis à Lyon de décrocher une incroyable victoire sur la pelouse des Dogues (3-4). Les Gones sont survoltés. Et c'est bien leur banc qui illustre le mieux le phénomène.

• La papinade de Savanier

Il aura tout connu dans un match qui a officiellement validé le maintien de Montpellier dans l'élite. Face à Toulouse, Téji Savanier a d'abord illuminé le match de sa classe. Bien servi par un centre venu de la gauche d'Issiaga Sylla, le milieu héraultais a armé une somptueuse reprise de volée de l'extérieur du droit à l'entrée de la surface de réparation, nettoyant la lucarne droite du gardien toulousain, Guillaume Restes. Ce 9e but de la saison de Savanier, le Jean-Pierre Papin de la grande époque ne l'aurait sûrement pas renié. Mais le meilleur buteur montpelliérain a terni son exploit en se faisant expulser en seconde période. Heureusem*nt pour lui, ses coéquipiers sont tout de même allés chercher la victoire en infériorité numérique (2-1). De quoi savourer un peu plus ce petit bijou.

• Kechta, ce n'est pas la taille qui compte

Du haut de son mètre 70, Yassine Kechta est loin d'être le joueur le plus dominant par la taille. Mais si le jeune milieu de 22 ans est plutôt réputé pour ses qualités techniques, c'est bien de la tête qu'il s'est illustré face à Strasbourg. Deux coups de boule pour signer ses deux premiers buts en Ligue 1, et surtout offrir une victoire précieuse au Havre (3-1) dans la course au maintien. Car ce succès a permis au HAC de prendre trois longueurs d'avance sur la place de barragiste occupée par Metz.

• Ben Yedder – Minamino, duo princier

Ils ont régalé Monaco. Wissam Ben Yedder et Takumi Minamino ont chacun livré une prestation de grande classe dans la large victoire face à Clermont (4-1). Le Japonais a ouvert le score d'une merveille de frappe avant d'être impliqué sur les trois autres buts monégasques. Le Français, lui, s'est offert un doublé comme face à Lyon une semaine plus tôt. Et il a ajouté à sa ligne de stats une passe décisive pleine de finesse et de classe pour Breel Embolo. Un duo de choc qui a permis à l'ASM de consolider sa deuxième place et de faire un grand pas vers la Ligue des champions.

• Les mal classés lésés par l'arbitrage

Les clubs en lutte pour leur maintien n'avaient pas besoin de ça. Ce week-end, certains ont été victimes de décisions arbitrales contestables. Lorient a vu un but égalisateur de Julien Laporte face à Lens invalidé sans raison apparente par Jérémie Pignard. Les Merlus, 17es au classem*nt, se sont finalement inclinés à Bollaert (2-0). Metz, 16e, n'a pas été beaucoup plus heureux avec l'arbitrage de Ruddy Buquet sur de nombreux faits de jeu dans sa défaite contre Rennes (2-3). Notamment l'expulsion sévère de son homme providentiel, Georges Mikautadze, alors que le VAR semblait avoir indiqué à l'arbitre de revenir sur sa décision. Il a finalement reconnu son erreur et demandé l'annulation du carton selon les informations de L'Equipe. Mieux vaut tard que jamais. Mais quand même...

• Brest, un nul qui laisse des traces

Brest a concédé deux points précieux avec un nul à domicile face à Nantes (0-0). Mais les Bretons ont perdu bien plus que ça avec les blessures de deux joueurs majeurs dès la première période. D'abord Pierre Lees-Melou sorti sur un problème musculaire alors qu'il rayonnait une nouvelle fois dans l'entrejeu. Puis Romain Del Castillo, l'un des hommes forts de l'animation offensive brestoise, touché à la cuisse et remplacé juste avant la pause. Sans eux, l'équipe d'Eric Roy n'a pas su faire la différence. Elle a aussi confirmé les inquiétudes quant à la capacité dé l'effectif de Brest à résister à l'intensité d'une course au podium.

• Fonseca s'en mord les doigts

C'est trop souvent le cas. Sortir un élément offensif et le remplacer par un joueur plus défensif pour conserver un score est souvent un choix qui ne porte pas ses fruits. Paulo Fonseca est le dernier à en avoir fait la cruelle expérience. Il a remplacé Edon Zhegrova, pourtant sur le banc au coup d'envoi, puis brillant et buteur après son entrée en jeu, par Alexsandro à l'entame du dernier quart d'heure. Lille menait alors 2-1 face à l'OL et l'entraîneur lillois pensait sécuriser sa défense avec ce changement. Raté. Les Dogues ont pris trois buts sur la fin de match, concédé une défaite (3-4) et manqué l'occasion de s'installer sur le podium. De quoi donner des tonnes de regrets au Portugais.